1872 - 1972 ... à travers les souvenirs ... et les textes ...

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Historique...

1872 - 1972 ... à travers les souvenirs ... et les textes ...

" ... Au cours de l'année 1871, la paroisse de Sainte-Croix de Saint-Lô perdit son curé, M. Bazire, prêtre de grand mérite, âgé seulement de 69 ans. Cet homme de Dieu, qui avait embelli l'église restaurée de fond en comble, dont la paroisse passait, à juste titre, pour une paroisse modèle, travaillait depuis longtemps à la construction d'une école libre. La maison fort convenable était terminée quand la mort vint arrêter le vénérable curé dans son entreprise. Son successeur, M. l'abbé Blanchet, la continua. Ce prêtre, digne successeur de M. Bazire, ne fit pas mystère au Frère Benoît, qu'avant de lui demander des maîtres, il s'était inutilement adressé aux Frères de Paris. Ce fut une raison de plus pour faire bon accueil à sa requête. On fit choix de deux bons Religieux, aussi zélés que capables, qui ont contribué, pour leur part, aux œuvres admirables de jeunesse catholique dont cette belle paroisse de Sainte-Croix est le centre. Nulle part ailleurs il n'y eut besogne plus écrasante, écoles plus fréquentées, succès plus marquants dans les examens : l'école de Sainte-Croix a vraiment été bénite du ciel.

Elle date du 1er septembre 1872 ".

 

Chanoine LECACHEUX
"L'institut des Frères des Ecoles Chrétiennes de la Miséricorde "
(Abbaye de Montebourg), t. 2

 

En 1828, démarre rue, Havin, une école dite "mutuelle", où les jeunes "s'apprenaient" les uns les autres les rudiments du français et du calcul. Après l'acquisition d'un immeuble, rue de la Dollée, on assiste à l'ouverture, en 1849, de l'école libre et paroissiale, confiée aux Frères de la Doctrine Chrétienne de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle.

Le 1er janvier 1854, cet établissement devient "Ecole Municipale" (donc quelque temps après la municipalisation du collège de la rue Dagobert, 1852), et ce, jusqu'en 1891, où, en application "rigoureuse" de l'article 18 du la loi 30 octobre 1886, les Frères sont expulsés. Mais ils ne renoncent pas et s'installent rue Dame-Denise, le 21 septembre 1891 et en 1898, dans un vieil hôtel de la rue Rouxelet, jusqu'en 1903, à la promulgation des lois congréganistes.

Malgré tout et en dépit des tracasseries administratives et judiciaires, l'école repart, toujours rue du Rouxelet, sous la direction de M. Lagarde...

En fin septembre 1933, la vieille école Notre-Dame est transférée rue des Ménuyères, et dans un bâtiment pimpant neuf, portera le nom d'Ecole Saint-Lô.

Hélas, les bombardements de Juin 1944 transformeront, tout comme l'Ecole Sainte-Croix, cette école nouvelle en tas de pierres.

Saint-Lô, capitale des ruines.....

Les écoles Sainte-Croix et Saint-Lô (ex Notre-Dame) n'ont pas échappé au brasier. Il s'agit de reconstruire. Ce sera fait en1954, le long de la nouvelle rue Dagobert, où l'on réunira sous le nom d'Ecole Interparoissiale, à l'ombre d'un 'sapin' plus que centenaire, huit salles de classe (fusion des deux anciennes écoles). En attendant, il avait bien fallu se réinstaller, presque camper et se serrer de plus en plus dans les baraques et les locaux blessés, mais non écroulés, de l'école primaire de filles Sainte-Jeanne d'Arc. Que d'imagination, de persévérance et de courage il a fallu déployer aux maîtres et aux élèves pour pallier les insuffisances dues au passage de la guerre...

L'an 1960 apporte à l'école l'appui de l'institut Saint-Lô d'Agneaux et de la loi scolaire. En 1962, sous la pression des effectifs croissants, il sera décideur, dans l'ancienne entrée, de construire en haut trois salles supplémenaires. En même temps, un C.E.G, adjoint à l'école Inter, commence à se développer, ce qui nécessitera en 1968 et en 1971 l'installation de nouveaux locaux dans un, puis deux étages de l'ex-école Normale Jeanne-d'arc, de la même rue Dagobert.

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