Un mois après la perte de son logement, un heureux dénouement pour Angélique Louet et sa famille.

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Un mois après la perte de son logement, un heureux dénouement pour Angélique Louet et sa famille.

Écrit par INTERPAROISSIAL Mercredi, 15 Décembre 2021 16:34

Grâce à Bertrand Doron, proviseur de l'Interparoissial à Saint-Lô, Angélique Louet a retrouvé un toit, un mois après avoir perdu son appartement dans un incendie.

Au collège Interparoissial de Saint-Lô, Angélique Louet et Bertrand Doron ont signé un bail, lundi 13 décembre : Angélique était sans toit depuis près d'un mois.

Lundi 13 décembre, Angélique Louet a signé un bail avec son nouveau propriétaire Bertrand Doron, qui a été ému par son histoire. Victime d'un incendie dans son ancien logement, elle a eu des difficultés à être hébergée et ne s'est pas sentie soutenue par la mairie.
 
"Notre locataire est parti. J'ai mis une annonce sur internet et Angélique Louet m'a contacté dans la foulée. Nous avons fait la visite. D'autres personnes ont postulé mais j'ai été touché par sa situation", explique le proviseur de l'Interparoissial. Bertrand Doron ajoute même : "Nous sommes un établissement catholique, qui plus est en période de Noël : je vais vous donner les clefs après la signature et vous ne commencerez à payer le loyer qu'en janvier." Tout est bien qui finit bien pour Angélique et sa famille qui ont désormais un appartement et une exonération de son premier mois de loyer. Angélique Louet est une ancienne élève de l'Interparoissial : "Quand il aura l'âge, j'y inscrirai Gabriel, mon dernier", promet-elle, remerciant vivement le principal.
 
Sans toit fixe depuis un mois.
De son côté, la mairie de Saint-Lô avait indiqué "l'avoir accompagnée depuis le début de l'incendie. Elle a bien été hébergée en urgence. Nous l'avons aussi accompagnée dans sa demande de logement social auprès de Manche Habitat. Son dossier va être traité comme tous les citoyens".
 
Jeudi 18 novembre, l'appartement d'Angélique et ses enfants prend feu. Les occupants s'en sortent indemnes mais avec une grosse frayeur. Une enquête est en cours quant aux circonstances de l'incendie. Accueillie en urgence à la villa Myriam, au Centre d'hébergement et de réinsertion sociale, pendant quatre jours, elle a ensuite été hébergée à l'hôtel Ibis de Saint-Lô. Elle a ensuite à nouveau été aidée par la mairie, jusqu'au lundi 13 décembre. Travaillant chez Netto, elle ne pouvait rentrer chez ses parents à Quibou car elle n'a pas de permis de conduire.
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