Listes des fournitures aux écoles

joomla 16

M. Bertrand DORON

M. Bertrand DORON

Chef d'établissement-coordinateur de l'ensemble scolaire
E-mail: Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Le collège Interparoissial et les rythmes scolaires (historique de la démarche)

Repenser le temps dans l'école et son espace pédagogique : Mise en place d'activités périscolaires

INTRODUCTION

Une réflexion portant sur les rythmes scolaires étant engagée au sein de l'Education nationale bien sûr, mais également auprès de toutes les composantes de notre société, la communauté éducative de l'ensemble scolaire Interparoissial a fait le choix de s'y associer et de proposer des pistes.

A partir des constats nationaux et des caractéristiques de l'Interparoissial, des décisions, allant dans le sens de l'amélioration du quotidien de l'élève et donc de son épanouissement personnel, ont été prises en 2011, des démarches ont été faites auprès de différents partenaires.

Axée sur cet objectif, cette même communauté éducative s'est penchée sur la refonte du temps scolaire et la réorganisation de son espace pédagogique (emplois du temps) par la mise en place, entre autres, d'activités périscolaires artistiques, culturelles et/ou sportives.

I/ Constats au niveau national

C'est à l'occasion des Etats généraux de la sécurité à l'école que Luc Chatel, ancien ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, avait formulé le projet d'un débat de grande ampleur sur la question des rythmes scolaires.

L'objectif de cette réflexion étant d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves, elle donnait la priorité à l'intérêt de ceux-ci, les rythmes scolaires devant être pensés non seulement comme un instrument de la réussite à l'école mais également comme un facteur du bien-être dans l'établissement.

De cette réflexion ont émergé des principes, points forces qui ont fait consensus :

- la volonté de changement était quasiment unanime,

- le bien-être de l'enfant et ses apprentissages devaient être au centre.

En outre, au niveau national, il avait été constaté que des points importants étaient à revoir prioritairement :

- la journée d'un élève était trop longue et fatigante, à tous niveaux,

- l'année scolaire était déséquilibrée,

- les devoirs venaient alourdir une journée déjà longue et pouvaient être source d'inégalité car ils étaient réalisés en dehors du temps scolaire,

- la durée des vacances d'été était source de disparité (vacances familiales, culturelles, activités enrichissantes pour les uns, vacuité d'un temps non mobilisé, télévision et ennui pour les autres, livrés à eux-mêmes).

L'organisation du temps scolaire en France compte l'un des plus grands nombres d'heures de cours en Europe.

Celles-ci, réparties sur un nombre de jours de classe parmi les plus bas, imposent aux élèves une charge de travail quotidienne parmi les plus élevées du monde ; remettre à plat la question des rythmes scolaires est donc une ardente obligation.

La mission de l'école étant de proposer à tous les élèves les meilleures conditions de vie scolaire, les plus favorables à leur apprentissage et à leur réussite, l'objectif de cette réflexion était donc de rechercher les moyens d'améliorer ces conditions.

Les rythmes scolaires devaient être pensés non seulement comme un instrument de la réussite et de la performance à l'école, mais également comme un facteur du bien-être dans l'établissement.

Une répartition des heures mieux adaptée aux rythmes des enfants et des adolescents, des heures de cours mieux réparties sur la semaine contribuent à un meilleur apprentissage et à un enseignement plus efficace ; ils contribuent aussi à l'épanouissement des élèves et à l'amélioration de la qualité du temps passé à l'école.

La réflexion revenait donc à aborder la question de l'équilibre entre le temps de l'école, les activités sportives, culturelles et artistiques, l'harmonie entre vie de l'Ecole et vie en dehors de l'Ecole.

Tous les participants à cette réflexion nationale (fédérations de parents d'élèves et des familles, enseignants, institutions...) placaient le bien-être de l'enfant, ses apprentissages au centre du débat mais chacun s'accordait à dire que son intérêt, ses besoins, n'étaient pas suffisamment pris en compte ; il était donc nécessaire de dépasser « l'intérêt des adultes, quels qu'ils soient, pour se concentrer sur l'intérêt de l'enfant et donc de l'élève » (FCPE).

En outre, « un écolier n'ayant pas les mêmes besoins et capacités d'adaptation qu'un collégien ou un lycéen » (PEEP), une distinction était impérative, « l'âge de l'enfant étant une variable première et essentielle dans l'approche qui doit être faite des rythmes scolaires » (FCPE).

Même si toutes les fédérations étaient unanimes quant à l'importance du rythme de la journée dans toutes ses composantes : volume horaire, volume de travail, temps de repos, alternance des temps de travail et temps de repos, complémentarité avec les activités péri et extrascolaires, le constat était sans ambiguïté : la journée d'un élève était parfois plus longue que la journée de travail d'un adulte (les devoirs du soir rallongeant celle-ci).

De ce fait, les élèves étaient fatigués, stressés et facilement irritables.

II/ La réflexion au sein de l'Interparoissial

Les élèves de l'Interparoissial n'échappant pas aux constats évoqués plus haut, la communauté éducative a réfléchi sur la pertinence des activités périscolaires, leur organisation ainsi que les conséquences pédagogiques, éducatives, économiques et sociologiques, au sein de l'ensemble scolaire mais aussi en dehors de celui-ci (ville et intercommunalité).

De cette réflexion en interne, et à la lumière des différents témoignages, est née une certitude : l'impérieux besoin, pour les élèves, de repenser le temps scolaire et bénéficier d'activités périscolaires (artistiques, culturelles et/ou sportives) de qualité, accessibles à tous.

Contribuant à leur manière à la réussite et étant une passerelle entre Ecole et familles, cette réalité appelle à la fois des réponses éducatives complémentaires de l'école et de la famille, mais aussi du soutien aux familles dans leur mission éducative.

Les activités périscolaires (artistiques, culturelles, sportives), figurant en bonne place dans le socle de compétences, jouent un rôle majeur dans le développement de l'élève ; elles contribuent à sa réussite scolaire car véhiculent des valeurs (goût de l'effort, persévérance, amour du travail bien fait, esthétisme...).

De plus, la pratique artistique et culturelle venant compléter les objectifs de l'enseignement de l'histoire des arts, les intervenants extérieurs, médiateurs culturels ou artistes ont un rôle important à jouer dans la formation artistique, culturelle et sociale de l'enfant (apprentissage de la vie en société, intégration...).

En outre, la modification des rythmes scolaires et la mise en place des activités périscolaires sur les créneaux de fin d'après midi ou de début de soirée, permettront de faire vivre, de pérenniser des associations qui construisent toutes, autour de celles-ci, des projets éducatifs.

Nous espérons ainsi, par ce biais, qu'il y aura une incidence sur le dynamisme associatif et l'emploi du secteur (permettre à un maximum de jeunes de fréquenter ces associations et leurs installations) car elles impliqueront davantage ces associations, les fédérations et collectivités territoriales.

Enfin, le rôle social ne peut être négligé, le fait de « démocratiser » certaines activités, parfois peu accessibles car trop onéreuses, permettant ainsi à un plus grand nombre d'y participer (référence à l' « Egalité » citée dans la devise républicaine).

III/ Décisions et démarches

A/ Décisions

Lors des différentes réunions de régulation (une par mois, en moyenne), et au regard des éléments à la connaissance de la communauté éducative, la nécessité de modifier l'organisation du collège est vite apparue, au point de devenir un projet d'établissement qui recueille l'unanimité.

Dans le cadre du respect du rythme de l'enfant et dans le but de concilier réussite scolaire et épanouissement personnel, il a donc été décidé, dès septembre 2011, de proposer à tous les élèves, des activités périscolaires (artistiques, culturelles et/ou sportives), à partir de 16h, obligeant ainsi à modifier la durée des séances, les emplois du temps des élèves et ceux des enseignants, l'organisation même du collège Interparoissial.

B/ Démarches

Afin de savoir si ce projet était viable, un sondage a été fait auprès de tous les collégiens (+ les CM2).

Il consistait à demander aux élèves, dans le cadre d'une éventuelle mise en place, de choisir quelles activités (3) ils souhaiteraient pratiquer.

Les réponses formulées ont montré, aux yeux de tous, une intéressante hétérogénéité sur laquelle il fallait travailler.

M.Doron, chef d'établissement, a donc contacté les présidents des différentes associations et leur a présenté le projet.

Même si des questions matérielles devaient être réglées (certains aspects financiers doivent être précisés), les réponses furent sans aucune équivoque, tous ont accepté de créer un partenariat avec l'établissement.

En outre, la municipalité de Saint-Lô a accepté de nous aider en mettant à notre disposition certaines installations sportives (sous certaines conditions bien légitimes).

CONCLUSION

La question des rythmes scolaires est importante ; elle n'engage pas uniquement l'Education nationale, toutes les composantes de notre société sont concernées.

Même si des incertitudes existent, même si nous ne maîtrisons pas certains paramètres année scolaire déséquilibrée, durée des vacances d'Eté...), le choix de l'ensemble scolaire Interparoissial de proposer des activités périscolaires dans le cadre de l'accompagnement éducatif est clairement déterminé.

Cette proposition ne permet sans doute pas de résoudre tous les problèmes mais nous sommes convaincus qu'elle encourage les élèves à concilier réussite scolaire - épanouissement personnel et faire que tous les acteurs de la communauté éducative (enfants et adultes) puissent « mieux vivre ensemble » avec, nous l'espérons, des conséquences positives pour le tissu social environnant.

Nous vous remercions de l'intérêt que vous aurez porté à ce dossier.

Pour la communauté éducative

Le Directeur

B.Doron

 

Mercredi, 25 Janvier 2012 07:58

Réflexion nationale sur les rythmes scolaires

Réflexion nationale sur les rythmes scolaires

Depuis de nombreuses années, des dispositifs alternatifs d'aménagement des rythmes et d'organisation du temps scolaire se multiplient de par le monde, à l'échelle expérimentale de quelques établissements ou bien à l'échelle plus vaste d'un pays.

En effet, la question des rythmes scolaires apparaît comme un « vieux dossier » toujours d'actualité, dont les enjeux et implications dépassent largement le strict cadre de l'institution scolaire.

Depuis plus d'un siècle, le temps consacré au travail n'a cessé de décroître dans les sociétés occidentales, laissant la place à plus de « temps libre » pour les enfants comme pour les adultes.

Outre la régulation des durées et du calendrier scolaire, l'école a connu depuis 30 ans diverses réformes visant à « aménager » les rythmes scolaires pour améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves. Tel est aujourd'hui l'objet de la conférence nationale ouverte au débat public en septembre 2010.

Au-delà des polémiques sur l'étalement des vacances ou la semaine des quatre jours qui monopolisent trop souvent le débat, les recherches françaises et internationales mettent au jour des questions plus fondamentales.

Principe organisateur du fonctionnement de l'enseignement secondaire, « l'heure de cours », quelle que soit sa durée, n'est-elle pas la rythmique première qu'il convient d'interroger ? Les emplois du temps qui découpent la vie pédagogique en une succession d'heures de cours sont-ils adaptés aux besoins actuels de l'enseignement et au respect des rythmes d'apprentissage de chaque élève ?

Le temps scolaire n'est-il pas également soumis à la rude concurrence du « temps libre » des enfants et des adolescents ? Comment l'école peut-elle y faire face : doit-elle résister et se réaffirmer comme le temps légitime de la transmission des savoirs ou au contraire se décentrer pour composer avec les autres temps éducatifs ? Et qu'implique alors pour l'école une telle perspective ?

Cette réflexion importante portant sur les rythmes scolaires s'est engagée, au sein de l'Education nationale bien sûr mais également auprès de toutes les composantes de notre société, des pistes ont été proposées.

C'est à l'occasion des Etats généraux de la sécurité à l'école que Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, a formulé le projet d'un débat de grande ampleur sur la question des rythmes scolaires.

L'objectif de cette réflexion étant d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves, elle donne la priorité à l'intérêt de ceux-ci, les rythmes scolaires devant être pensés non seulement comme un instrument de la réussite à l'école mais également comme un facteur du bien-être dans l'établissement.

De cette réflexion nationale ont émergé des principes, points forces qui font consensus :

- la volonté de changement est quasiment unanime,

- le bien-être de l'enfant et ses apprentissages doivent être au centre.

En outre, toujours au niveau national, il a été constaté que des points importants sont à revoir prioritairement :

- la journée d'un élève est trop longue et fatigante, à tous niveaux,

- l'année scolaire est déséquilibrée,

- la durée des vacances d'été est source de disparité (vacances familiales, culturelles, activités enrichissantes pour les uns, vacuité d'un temps non mobilisé, télévision et ennui pour les autres, livrés à eux-mêmes).

L'organisation du temps scolaire en France comptant l'un des plus grands nombres d'heures de cours en Europe, celles-ci, réparties sur un nombre de jours de classe parmi les plus bas, imposent aux élèves une charge de travail quotidienne parmi les plus élevées du monde ; remettre à plat la question des rythmes scolaires est donc une ardente obligation.

La mission de l'école étant de proposer à tous les élèves les meilleures conditions de vie scolaire, les plus favorables à leur apprentissage et à leur réussite, l'objectif de cette réflexion est donc de rechercher les moyens d'améliorer ces conditions.

Une répartition des heures mieux adaptée aux rythmes des enfants et des adolescents, des heures de cours mieux réparties sur la semaine, la mise en place d'activités péri scolaires artistiques, culturelles et/ou sportives contribueront à un meilleur apprentissage et à un enseignement plus efficace ; ces aménagements permettant ainsi l'épanouissement des élèves et améliorant la qualité du temps passé à l'école.

La réflexion revient donc à aborder la question de l'équilibre entre le temps de l'école, les activités artistiques, culturelles et sportives, l'harmonie entre vie de l'Ecole et vie en dehors de l'Ecole.

Tous les participants à cette réflexion nationale (fédérations de parents d'élèves et des familles, enseignants, institutions...) placent le bien-être de l'enfant, ses apprentissages au centre du débat mais chacun s'accorde à dire que son intérêt, ses besoins, ne sont pas suffisamment pris en compte ; il est donc nécessaire de se concentrer sur l'intérêt de l'enfant et donc de l'élève.

A la lumière des différents témoignages, est née une certitude : l'impérieux besoin, pour les élèves, de repenser le temps scolaire et bénéficier d'activités péri scolaires (artistiques, culturelles et/ou sportives) de qualité, accessibles à tous.

Contribuant à leur manière à la réussite et étant une passerelle entre Ecole et familles, cette réalité appelle à la fois des réponses éducatives complémentaires de l'école et de la famille, mais aussi du soutien aux familles dans leur mission éducative.

Les activités péri scolaires (artistiques, culturelles, sportives), figurant en bonne place dans le socle de compétences, jouent un rôle majeur dans le développement de l'élève ; elles contribuent à sa réussite scolaire car véhiculent des valeurs (goût de l'effort, persévérance, amour du travail bien fait, esthétisme...).

De plus, la pratique artistique et culturelle venant compléter les objectifs de l'enseignement de l'histoire des arts, les intervenants extérieurs, médiateurs culturels ou artistes ont un rôle important à jouer dans la formation artistique, culturelle et sociale de l'enfant (apprentissage de la vie en société, intégration...).

 

Madame, Monsieur,

Ll'établissement propose à tous les élèves qui le souhaitent, des activités péri scolaires artistiques, culturelles et/ou sportives, à partir de 15h45 le mardi et le jeudi.

Ces activités sont organisées comme suit :

- Choix libre.

- Possibilité de deux soirs par semaine.

- Participation financière des familles en fonction de l'activité choisie.

- L'aller est assuré par l'établissement (les élèves seront conduits jusqu'au lieu de l'activité sous la responsabilité d'un éducateur et/ou professeur).

- Les parents devront venir rechercher l'enfant sur le lieu de l'activité (17h30, 17h45, 18h ou 18h15 selon l'activité).

- Pour les élèves qui ne choisiraient aucune activité (éventualité), il ne sera pas possible de quitter l'établissement avant la fin officielle de la journée (16h35 ou 17h55 s'ils restent à l'étude).

Ces activités n'étant pas gratuites, une participation financière correspondant au prix d'une licence et/ou adhésion sera demandée aux familles ; elle sera à régler directement auprès du club ou association.

Dans le cas d'une activité nécessitant un trajet par bus, il faudra y ajouter le coût du transport; celui-ci sera à régler auprès de l'établissement (facturation d'octobre).

Conscient de l'importance du coût que peut représenter une inscription à une activité, mais souhaitant donner la possibilité à tous les enfants de participer, l'établissement prendra en charge une partie de la cotisation.

Afin d'organiser ces activités dans les meilleures conditions, vous voudrez bien consulter la feuille récapitulative des activités proposées, compléter le coupon-réponse et le remettre à M.L'hote (vie scolaire) ou au professeur principal au plus vite.

Espérant répondre aux attentes de tous et me tenant à votre entière disposition pour tout renseignement, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Le Directeur

B.Doron

 

Madame, Monsieur,

Vous n'êtes pas sans savoir que depuis de nombreuses années, des dispositifs alternatifs d'aménagement des rythmes et d'organisation du temps scolaire se multiplient de par le monde, à l'échelle expérimentale de quelques établissements ou bien à l'échelle plus vaste d'un pays.

En effet, la question des rythmes scolaires apparaît comme un « vieux dossier » toujours d'actualité, dont les enjeux et implications dépassent largement le strict cadre de l'institution scolaire.

Depuis plus d'un siècle, le temps consacré au travail n'a cessé de décroître dans les sociétés occidentales, laissant la place à plus de « temps libre » pour les enfants comme pour les adultes.

Outre la régulation des durées et du calendrier scolaire, l'école a connu depuis 30 ans diverses réformes visant à « aménager » les rythmes scolaires pour améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves. Tel est aujourd'hui l'objet de la conférence nationale ouverte au débat public en septembre 2010.

Au-delà des polémiques sur l'étalement des vacances ou la semaine des quatre jours qui monopolisent trop souvent le débat, les recherches françaises et internationales mettent au jour des questions plus fondamentales.

Principe organisateur du fonctionnement de l'enseignement secondaire, « l'heure de cours », quelle que soit sa durée, n'est-elle pas la rythmique première qu'il convient d'interroger ? Les emplois du temps qui découpent la vie pédagogique en une succession d'heures de cours sont-ils adaptés aux besoins actuels de l'enseignement et au respect des rythmes d'apprentissage de chaque élève ?

Le temps scolaire n'est-il pas également soumis à la rude concurrence du « temps libre » des enfants et des adolescents ? Comment l'école peut-elle y faire face : doit-elle résister et se réaffirmer comme le temps légitime de la transmission des savoirs ou au contraire se décentrer pour composer avec les autres temps éducatifs ? Et qu'implique alors pour l'école une telle perspective ?

Cette réflexion importante portant sur les rythmes scolaires étant engagée, au sein de l'Education nationale bien sûr mais également auprès de toutes les composantes de notre société, notre communauté éducative a fait le choix de s'y associer et de proposer des pistes.

A partir des constats nationaux et des caractéristiques de l'Interparoissial, des décisions, allant dans le sens de l'amélioration du quotidien de l'élève et donc de son épanouissement personnel, ont été prises, des démarches ayant été faites auprès de différents partenaires.

Axée sur cet objectif, cette même communauté éducative s'est donc penchée sur la refonte du temps scolaire et la réorganisation de son espace pédagogique, par la mise en place, dès septembre 2011, d'activités périscolaires artistiques, culturelles et/ou sportives à partir de 16h.

C'est à l'occasion des Etats généraux de la sécurité à l'école que Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, a formulé le projet d'un débat de grande ampleur sur la question des rythmes scolaires.

L'objectif de cette réflexion étant d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves, elle donne la priorité à l'intérêt de ceux-ci, les rythmes scolaires devant être pensés non seulement comme un instrument de la réussite à l'école mais également comme un facteur du bien-être dans l'établissement.

De cette réflexion nationale ont émergé des principes, points forces qui font consensus :

- la volonté de changement est quasiment unanime,

- le bien-être de l'enfant et ses apprentissages doivent être au centre.

En outre, toujours au niveau national, il a été constaté que des points importants sont à revoir prioritairement :

- la journée d'un élève est trop longue et fatigante, à tous niveaux,

- l'année scolaire est déséquilibrée,

- la durée des vacances d'été est source de disparité (vacances familiales, culturelles, activités enrichissantes pour les uns, vacuité d'un temps non mobilisé, télévision et ennui pour les autres, livrés à eux-mêmes).

L'organisation du temps scolaire en France comptant l'un des plus grands nombres d'heures de cours en Europe, celles-ci, réparties sur un nombre de jours de classe parmi les plus bas, imposent aux élèves une charge de travail quotidienne parmi les plus élevées du monde ; remettre à plat la question des rythmes scolaires est donc une ardente obligation.

La mission de l'école étant de proposer à tous les élèves les meilleures conditions de vie scolaire, les plus favorables à leur apprentissage et à leur réussite, l'objectif de cette réflexion est donc de rechercher les moyens d'améliorer ces conditions.

Une répartition des heures mieux adaptée aux rythmes des enfants et des adolescents, des heures de cours mieux réparties sur la semaine, la mise en place d'activités péri scolaires artistiques, culturelles et/ou sportives contribueront à un meilleur apprentissage et à un enseignement plus efficace ; ces aménagements permettant ainsi l'épanouissement des élèves et améliorant la qualité du temps passé à l'école.

La réflexion revient donc à aborder la question de l'équilibre entre le temps de l'école, les activités artistiques, culturelles et sportives, l'harmonie entre vie de l'Ecole et vie en dehors de l'Ecole.

Tous les participants à cette réflexion nationale (fédérations de parents d'élèves et des familles, enseignants, institutions...) placent le bien-être de l'enfant, ses apprentissages au centre du débat mais chacun s'accorde à dire que son intérêt, ses besoins, ne sont pas suffisamment pris en compte ; il est donc nécessaire de se concentrer sur l'intérêt de l'enfant et donc de l'élève.

Les élèves de l'Interparoissial n'échappant pas aux constats évoqués plus haut, la communauté éducative a réfléchi sur la pertinence des activités péri scolaires, leur organisation ainsi que les conséquences pédagogiques, éducatives, économiques et sociologiques, au sein de l'ensemble scolaire mais aussi en dehors de celui-ci (ville et intercommunalité).

De cette réflexion en interne, et à la lumière des différents témoignages, est née une certitude : l'impérieux besoin, pour les élèves, de repenser le temps scolaire et bénéficier d'activités péri scolaires (artistiques, culturelles et/ou sportives) de qualité, accessibles à tous.

Contribuant à leur manière à la réussite et étant une passerelle entre Ecole et familles, cette réalité appelle à la fois des réponses éducatives complémentaires de l'école et de la famille, mais aussi du soutien aux familles dans leur mission éducative.

Les activités péri scolaires (artistiques, culturelles, sportives), figurant en bonne place dans le socle de compétences, jouent un rôle majeur dans le développement de l'élève ; elles contribuent à sa réussite scolaire car véhiculent des valeurs (goût de l'effort, persévérance, amour du travail bien fait, esthétisme...).

De plus, la pratique artistique et culturelle venant compléter les objectifs de l'enseignement de l'histoire des arts, les intervenants extérieurs, médiateurs culturels ou artistes ont un rôle important à jouer dans la formation artistique, culturelle et sociale de l'enfant (apprentissage de la vie en société, intégration...).

En outre, la modification des rythmes scolaires et la mise en place des activités péri scolaires sur les créneaux de fin d'après midi ou de début de soirée, permettront de faire vivre, de lier l'établissement à des associations et construire ensemble des projets éducatifs.

Enfin, le rôle social ne peut être négligé, le fait de « démocratiser » certaines activités, parfois peu accessibles car trop onéreuses, permettant ainsi à un plus grand nombre d'y participer (référence à l' « Egalité » citée dans la devise républicaine).

Lors des différentes réunions de régulation (une par mois, en moyenne), et au regard des éléments à la connaissance de la communauté éducative, la nécessité de modifier l'organisation du collège est vite apparue, au point de devenir un projet d'établissement qui recueille l'unanimité.

Un sondage, consistant à demander aux élèves de choisir quelles activités ils souhaiteraient pratiquer, a été fait auprès de tous les collégiens ainsi que les CM2.

Face à l'enthousiasme et aux réponses positives, les présidents de différentes associations ont été contactés ; le projet leur a été présenté et tous ont accepté de créer un partenariat avec l'établissement.

Suite à cet engouement, il a donc été décidé, dès septembre 2011, de proposer à tous les élèves, moyennant un coût que nous souhaitons modéré, des activités périscolaires artistiques, culturelles et/ou sportives (théâtre, Ouverture sur l'Europe, athlétisme, langue des signes, cuisine, atelier Arts,...), à partir de 16h. Pour les activités se déroulant en dehors de l'établissement, les élèves sont conduits jusqu'au lieu de l'activité par un adulte de l'établissement, les parents se chargeant de venir les chercher sur place, à 17h30 ou 18h selon l'activité.

Comme évoqué plus haut, depuis 2011, ces activités remportent un franc succès, permettant aux élèves de concilier réussite scolaire et épanouissement personnel.

Me tenant à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Le chef d'établissement

B.Doron

 

Dimanche 04 décembre 2011, avaient lieu les traditionnelles foulées saint-loises.

Le collège y participant, une animation « particulière » avait été mise en place sur le thème du 1 100ème anniversaire de la création de la Normandie ; les élèves, aidés d'enseignants, ayant confectionné un drakkar et déniché des costumes.

Au-delà de tout esprit de compétition, et malgré une météo « de saison », la participation du collège fut particulièrement remarquée. En effet, les costumes et le drakkar ont été unanimement salués par les spectateurs présents sur le circuit. Un immense bravo à toutes les personnes (élèves et adultes) qui ont porté et supporté le projet. 

Lundi, 02 Janvier 2012 12:32

La Toussuire 2012

Partis de Normandie à l'aube de la nouvelle année, 47 élèves de 6è-5è, accompagnés d'enseignants du collège, ont profité de quelques jours au ski. Encouragés par leurs moniteurs, petits et grands ont progressé au fil des jours et se sont adonnés aux joies de la montagne, chacun ne souhaitant qu'une chose: revenir l'an prochain. 

 

 

A l'Interparoissial St-Lô, les voeux ne sont pas une simple formalité ...

M. Doron, le directeur de l'Interparoissial Saint-Lô, présentait ses voeux aux élèves du collège, mardi 3 janvier. Rien que de très normal. Sauf que, avec ce chef d'établissement, la formule est tout sauf expéditive et passe-partout. Avec M. Doron, elle a un ton très personnalisé. Il a souhaité notamment : "que nous vivions en harmonie dans notre établissement, que nous partagions, malgré notre grande différence d'âge, des valeurs communes telles que la vertu du travail, l'amour du travail bien fait, le respect (des êtres humains et du matériel), la franchise, l'honnêteté, la sincérité, la solidarité ... et que nous n'acceptions pas, que nous combattions, par des moyens pacifiques et honnêtes, les quelques personnes qui, par leurs comportements irrespectueux, irresponsables, pourraient nous entraîner, vous entraîner, sur les chemins menant aux difficultés, aux ennuis, à l'échec scolaire ou/et professionnel ..." A méditer ...

Source : La Manche Libre - 03/01/12

 

Page 28 sur 36
Vous êtes ici : Inscriptions > Fournitures scolaires > Fournitures écoles > M. Bertrand DORON